Pendant trois longs mois, Thomas ne bouge pas. Jusqu’à cette nuit-là.
Le premier signe : Nox sent ce que personne ne voit
Un jeudi, au beau milieu de la nuit, Nox gratte frénétiquement la porte de la chambre de l’infirmière. Quelque chose ne va pas. Elle le suit… et découvre que Thomas vient de bouger les doigts. Un frémissement. Un espoir.
À partir de là, lentement mais sûrement, Thomas reprend vie. Il parle. Il marche. Il sourit. Mais son corps reste fragile, et Nox le sait mieux que quiconque.
Le jour où tout s’arrête… ou presque
Quelques semaines plus tard, Thomas tente d’aller aux toilettes seul. Nox le suit, fidèle comme toujours. Soudain, Thomas s’effondre. Sa mâchoire se crispe, ses yeux se figent, de la mousse s’échappe de sa bouche. Nox bondit, gratte, aboie, alerte avec insistance. L’aide-soignante accourt, pratique les premiers gestes, appelle les secours.
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