Nicolas se tenait debout, la tête baissée, les poings si serrés que ses jointures blanchissaient. Il n’écoutait pas les mots. Chaque syllabe le transperçait, le détruisait lentement.
— Je vous en prie… murmura-t-il d’une voix brisée. Laissez-moi dire adieu à Tao. Il est… il est tout ce qu’il me reste. Je n’ai plus de famille.
Un murmure parcourut les rangs. Le juge fronça les sourcils et jeta un regard au procureur, qui acquiesça d’un signe de tête. Un instant plus tard, la porte du fond s’ouvrit doucement.
Tao, un majestueux berger allemand, entra dans la salle. Son regard profond semblait empreint d’une sagesse presque humaine. Il avançait avec assurance, comme s’il comprenait parfaitement la gravité du moment.
Nicolas tomba à genoux, les bras ouverts. Tao bondit vers lui.
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