Si cette hausse peut inquiéter, pas d’inquiétude excessive : selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), rien n’indique pour l’instant que ce variant soit plus virulent que ses prédécesseurs. Il n’entraîne ni formes plus graves, ni baisse notable de l’efficacité des vaccins. C’est rassurant.
Mais alors, pourquoi ce regain d’attention ? C’est un symptôme bien précis qui retient toute l’attention des professionnels de santé…
Ce mal de gorge qui surprend tout le monde
Oubliez le simple chatouillement dans la gorge. Avec le variant Nimbus, plusieurs patients décrivent une douleur vive, parfois comparée à une « lame de rasoir ». Cette description peut paraître extrême, mais la gêne ressentie est bien réelle. Cette sensation, particulièrement intense, semble souvent apparaître au tout début de l’infection, bien avant la fièvre ou la toux.
Le Dr Naveed Asif, généraliste au London General Practice, explique que ce mal de gorge brutal est désormais un motif de consultation récurrent. Il s’accompagne parfois d’autres signes : fatigue importante, toux légère, nez bouché, douleurs musculaires… Et dans certains cas, de troubles digestifs comme des nausées ou un ventre capricieux.
Autant dire que si votre enfant (ou vous-même) se plaint soudainement d’un mal de gorge particulièrement douloureux, il est bon de rester attentif à l’évolution des symptômes.
Faut-il s’alarmer ? Non, mais rester vigilante, oui
Bonne nouvelle : les autorités sanitaires, notamment le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC), confirment que ce variant ne semble pas plus dangereux que les autres. Pas de pic d’hospitalisations notable, pas de complications inhabituelles.
Cependant, cela ne veut pas dire qu’il faut baisser la garde. Les femmes enceintes, les jeunes enfants, les personnes âgées ou fragiles doivent toujours faire preuve de prudence. En cas de symptômes marqués ou inhabituels, mieux vaut demander conseil à son médecin ou pédiatre. Mieux vaut prévenir que guérir, comme on dit !
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